Le mardi 19 septembre, la région enclavée du Haut-Karabakh, située sur le territoire de l’Azerbaïdjan, a été le théâtre d’une opération militaire, marquée par un bilan tragique de 29 pertes humaines et 140 blessés. Ce territoire, en proie à un conflit depuis 30 ans, est actuellement à un point critique. Cependant, au milieu de cette période tendue, des lueurs d’espoir pour une résolution pacifique commencent à émerger.
Gegham Stepanyan, un défenseur des droits au Haut-Karabakh, a consacré sa journée à documenter les conséquences de cette récente offensive. En dépit des circonstances délicates, il garde espoir : « Chaque jour est une nouvelle opportunité pour construire la paix et la compréhension mutuelle », exprime-t-il depuis son bureau à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh.
Depuis 30 ans, le Haut-Karabakh, enclave arménienne sur le territoire de l’Azerbaïdjan, traverse un conflit persistant. Cependant, aujourd’hui, les conversations et les efforts se concentrent sur une résolution qui privilégie le dialogue et la paix. « Il est essentiel de canaliser notre énergie vers des discussions constructives, dans le but de parvenir à un accord mutuel qui puisse mettre fin à ces années de conflit », souligne-t-il avec optimisme.
Conséquence de la guerre de 2020, l’Azerbaïdjan a regagné le contrôle de 75% des territoires du Karabakh. Cette avancée a eu pour effet de rapprocher la ligne de front de la capitale Stepanakert et de ses 50 000 résidents. Malgré cette proximité avec la zone de conflit, des mesures sont prises pour protéger la population civile.
« Stepanakert est maintenant située à courte distance de la ligne de contact, à seulement 5 ou 6 kilomètres de la ville de Chouchi, où les forces azerbaïdjanaises sont positionnées. Cependant, nous sommes déterminés à assurer la sécurité de nos concitoyens tout en encourageant un avenir pacifique », affirme Gegham Stepanyan.
Dans un geste de précaution et de responsabilité envers les civils, plus de 7 000 habitants de 16 localités ont été évacués mardi soir. Les autorités de l’Azerbaïdjan ont également appelé les troupes du Haut-Karabakh à considérer un cessez-le-feu, laissant entrevoir une opportunité de désescalade et de dialogue.
L’optimisme réside dans la capacité des parties impliquées à trouver des solutions diplomatiques et à œuvrer ensemble pour un avenir pacifique. « Chaque étape vers la paix est une avancée dans la bonne direction. Nous devons continuer à travailler ensemble pour trouver des solutions mutuellement acceptables », souligne Stepanyan.
Les regards du monde restent tournés vers cette région, espérant que la paix puisse être rétablie et que les négociations mèneront à une résolution durable du conflit. « Nous sommes tous témoins de l’importance de la paix et de la stabilité dans cette région. L’unité et la coopération sont essentielles pour bâtir un avenir sûr et harmonieux », conclut Stepanyan.
En dépit des défis, cette période représente une opportunité pour les parties concernées de se réunir autour de la table des négociations et de trouver des solutions pacifiques. Chaque jour sans conflit est un pas vers un avenir meilleur, un futur où le Haut-Karabakh et ses habitants pourront vivre en paix et prospérer. La détermination à atteindre une résolution pacifique est palpable, et il est essentiel de continuer à encourager ce chemin vers la stabilité et l’harmonie.